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    1998, 33ème semaine
Et hop !
Presko

 

Zavez pas vu Cottard ?
16 Août 98

Alors que le voile se lève sur de nombreux incidents antérieurs (ainsi concernant l'explosion de la navette Challenger en 1986 : le moteur secondaire avoue avoir été fabriqué par les scouts et guides catholiques alors qu'aucun d'entre eux n'avaient son BTS de mécanique !) on apprend de source sûre que Nino Ferrer n'était pas membre des scouts catholiques. Il semble qu'après avoir retrouvé Mirza, Nino ait perdu les pédales. Reconnaissons néanmoins la lucidité de cet homme qui aura finalement compris après 40 ans de métier qu'il vaut mieux faire de la merde si l'on veut vendre quelques disques. Chapeau bas Nino !

Presko




On nous prends vraiment pour des cons.
15 Août 98

"Le dopage dans le cyclisme ? Le dopage dans le sport ? Mais amis lecteurs, très chers amis téléspectateurs, nous journalistes, y'a bien longtemps qu'on le sait. Vous pensez, si on avait su que ça intéressait tant de gens, on vous l'aurait dit depuis longtemps !"

Et l'hebdo "Marianne" de se demander cette semaine pourquoi les journalistes n'inspirent plus confiance ! Quelle bande cons. Ils savaient pour Tchernobyl (le gentil nuage radioactif qui longe les frontières) et ils n'ont rien dit. Ils savaient pour le cancer de Mitterand et ils n'ont rien dit. Ils savent que la "guerre économique" est une superbe escroquerie mais ils ne disent rien. Il faut dire qu'ils en vivent. Les journalistes ? Ils savent des choses, préfèrent nous raconter des conneries (les taches de foutre, les joueurs de baballe, le boum de l'immobilier au Maroc..) et nous sommes contents de les croire.

En passant, je retrouve une d'interview dans Libération (27/07/98, page 16) : Interview de Jean-Marie Leblanc directeur du tour de France, à propos du "dopage".

Ca commence plutôt bien, le journaliste ose lui demander pourquoi il n'arrête pas le tour ? Le directeur répond : "La raison essentielle, c'est le public. Des dizaines de milliers d'hommes, de femmes, d'enfants, français et étrangers, qui viennent pour faire fête au cyclisme". Là, on se dit, non, c'est trop beau, le journaliste qui a des couilles va l'enfoncer. Et en effet, le journaliste c'est un pro, un type qui est là pour révéler les contradictions. Alors il n'hésite pas (en fait, ils sont même deux journalistes, pasque bon, c'est balaise d'interviewer le directeur du Tour de France c'est pas n'importe qui) et il attaque bille en tête : "Mais vous vous interrogez tout de même sur cette réaction illogique du public ?". Et je dis : super, ça c'est du journaliste qui ne s'en laisse pas compter. Car après tout c'est le public le coupable ! Mais merde, messieurs Rigoulet et Rochette, vous n'avez jamais pensé à lui souffler au directeur du tour que s'il n'arrêtait pas, c'est peut-être un peu à cause des millions de francs en jeux ? Les retransmissions télévisées ? Les villes qui ont payé pour être sur le parcours du tour ? Les sponsors ? Franchement vous ne voyez pas que les milliers de jobards qui s'entassent sur le bord des routes sous la pluie ou sous le cagnard en beuglant "Vas-y vas-y" ça rapporte pas un radis et que tout le monde s'en tape ?

Y'a des fois, j'ai envie de pleurer, ou de me faire un journaliste...

Presko




Ouais y'en a marre.
14 Août 98

C'est chiant les éditos. Ca n'amuse plus le fainéant que je suis. Entre le moment ou j'ai une idée (ce qui est déjà un événement en soit) et le moment où je la concrétise en un édito palpitant, trop de péripéties surviennent. Dès fois le téléphone sonne au moment ou je m'apprête à développer un idée brillante (par ex. Le Pacte Civile de Solidarité permettrait-il au Pape de vivre sa passion torride avec Xavier Dore sans tomber dans le péché ?). Et moi le téléphone ça me fait perdre tout mes moyens. Alors le temps passe, l'idée aussi et au final elle ne me fait plus rire et pis en pus j'ai pu envie de l'écrire cet édito, nah, laissez moi ! Maintenant c'est moins d'édito et plus de petites conneries. Le Presko nouveau est arrivé !

Presko



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